mercredi 23 mai 2012

Cake courgette, menthe, chèvre frais, pignons

Quel mois de novembre mai! Je ne sais pas vous, mais à Paris, il fait gris, le déluge est quotidien et on supporte bien sa petite laine. Heureusement que les pragmatiques copines de la blogosphère gourmande nous proposent quelques recettes bien réconfortantes: des soupes pour les unes, des petits biscuits (presque de Noël) pour les autres, à déguster au coin du feu!

Je joue quant à moi la carte de l'imagination en vous proposant ce cake salé qui fleure bon les beaux jours. Une recette inratable pour un résultat moelleux et délicieux.

.... On aurait dit que c'était le printemps... Qu'il faisait beau et qu'on allait pique-niquer sur l'herbe...

Pour un beau cake:
1 échalote
2 courgettes
1 Kub Or
2 CS de menthe fraîche ciselée
3 oeufs
150g de farine
1 sachet de levure chimique
10cl de lait
10 cl d'huile d'olive + 1 CS
100g de gruyère râpé
1 fromage de chèvre frais
2 CS de pignons
Fleur de sel et poivre

Ciseler l’échalote, râper les courgettes. Faire chauffer un trait d’huile d’olive dans une poêle. Ajouter l’échalote, la faire revenir sans coloration jusqu’à ce qu’elle soit translucide. Ajouter les courgettes, mélanger quelques minutes, puis ajouter le Kub Or et un demi-verre d’eau. Faire cuire une dizaine de minutes, jusqu’a évaporation du liquide. Laisser refroidir. Ajouter la menthe ciselée et un peu de poivre.

Préchauffer le four à 180°. Dans un saladier, mélanger les œufs, la farine et la levure. Verser petit à petit 10 cl d'huile d'olive et 10 cl de lait en fouettant vivement. Ajouter le gruyère râpé, une CS de pignons et les courgettes. Saler légèrement. Émietter grossièrement le fromage de chèvre frais, l’ajouter au mélange et l’incorporer délicatement pour ne pas trop l’écraser.

Verser le mélange dans un moule à cake huilé. Verser les pignons restants sur le cake et l’enfourner pour 35 à 40 minutes.


Régalez-vous! A très vite!

vendredi 11 mai 2012

Pintade au saint-félicien et aux morilles (dite "Pintade à la Catherine")

Voici une recette que mon amie Catherine m'a (succinctement) soufflée : "Tu prends une bonne pintade et tu la farcis avec un saint-félicien et plein de morilles. C'est super bon."
Pintade, saint-félicien, morilles. Tout était dit.
Je succombe déjà aux trois ingrédients pris séparément. Alors s'ils sont associés les uns aux autres... Cela ne peut être que la promesse d'un plat tout simplement divin.
J'ai fait plusieurs essais, peaufiné un peu les choses... Quelques échalotes par ici, un trait de crème par là... La recette est maintenant bien au point et c'est à tomber par terre!

Je vous la donne ici avec des morilles, mais je l'ai faite récemment avec des cèpes (déshydratés) et c'était excellent. Je sers ce plat avec une salade frisée, mais j'imagine que quelques pâtes fraîches mélangées à l'exquise sauce sont tout à fait recommandables !

Pour 6 gourmands:
Une belle pintade (1kg8 au moins)
30g de morilles déshydratées
1 saint-félicien fermier
1 cuillère à soupe de crème épaisse
7 échalotes
20 cl de crème liquide
40 cl de porto blanc (sinon de vin blanc)
1 Kub Or

Réhydrater les morilles dans un bol d'eau très chaude pendant une heure. Bien les rincer puis les émincer grossièrement.
Faire revenir une échalote finement émincée dans un trait d'huile d'olive, sans coloration. Dès qu'elles sont translucides, ajouter les morilles, faire revenir quelques minutes, ajouter le Kub Or et 10 cl de porto blanc.
Lorsque le liquide s'est évaporé, stopper la cuisson et laisser refroidir.
Écraser le saint-félicien à la fourchette avec une CS de crème épaisse, ajouter les morilles et un peu de poivre.
Note: si vous avez le foie de la pintade, vous pouvez l'émincer et le rajouter cru à la farce.
Farcir la pintade de ce mélange.

Préchauffer le four à 200°.
Verser 2 CS d'huile d'olive dans une cocotte en fonte. A feu vif, faire dorer la pintade sur toutes ses faces. Ajouter les 6 autres échalotes  entières et faire dorer encore un peu.
Verser dans la cocotte le reste de porto blanc et la crème liquide et placer la cocotte au four. La pintade va finir de dorer. La retourner une ou deux fois et l'arroser souvent avec la sauce. Au bout d'une demi-heure, baisser le four à 160°, couvrir la cocotte avec son couvercle, l'oublier pendant 1h. Laisser la reposer (toujours couverte) une dizaine de minutes hors du four avant de la servir.
Évidemment, il faut adapter ces temps de cuisson en fonction de votre four.

Régalez-vous! A très vite!

mardi 27 mars 2012

Cake poire, noisette, chocolat


Encore une petite recette du brunch normand, qui commence à remonter loin maintenant! Après, il faudra passer à autre chose.

Ce cake est une tuerie, les mérites de l'alliance poire-chocolat n'ont plus à être démontrés, quant à la poudre de noisette , elle donne une saveur un peu boisée et tout à fait exquise à l'ensemble. Recette issue (un peu adaptée) d'un récent numéro de Saveurs.

Recette dédiée à ma voisine et néanmoins amie Isabelle, qui adore ce cake et qui a traversé des moments un peu pénibles cette semaine. Bises douces à elle et à ses hommes.

Ingrédients:
125 g de poudre de noisette (idéalement torréfiée une dizaine de minutes dans un four à 150°, pour en exhaler tous les parfums)
115 g farine
1/2 sachet de levure chimique
175 g de beurre pommade
110 g de vergeoise
2 gros oeufs
2 grosses poires
100 g de bon chocolat noir grossièrement haché au couteau (ou 100g de pépites de chocolat)
1 gousse de vanille
Facultatif: un petit verre à liqueur de calva (avec du rhum vieux ça doit bien marcher aussi!)


Préchauffer le four à 160°.
Mélanger la farine, la levure et la poudre de noisette avec le beurre. Lorsque le mélange prend la consistance d'un crumble, ajouter le sucre, les graines de la gousse de vanille et les oeufs. Mélanger pour obtenir une pâte homogène.
Ajouter les poires épluchées et coupées en dés et le chocolat.
Verser dans un moule à cake beurré et fariné.
Enfourner pour 45 minutes environ.
Facultatif: à la sortie du four, quand le cake est encore brûlant, l'arroser de calva.
Laisser refroidir avant de démouler et de déguster.
PS: Bien meilleur le lendemain!


Régalez-vous! A très vite!

dimanche 4 mars 2012

Quiche crémeuse aux morilles



Voici une autre recette concoctée à l'occasion du brunch avec nos amis cannois. Et quelle recette! Cette quiche aux morilles, extraite du livre de Roger Vergé "Les fêtes de mon Moulins" est un délice, divinement parfumé et crémeux. Elle peut être réalisée avec d'autres champignons, des cèpes par exemple, comme ici chez Senga. Mais je suis quant à moi une inconditionnelle des morilles, si vous lisez régulièrement ce blog, vous avez dû vous en rendre compte!


Pour 6 à 8 gourmands:

Pour la pâte:
300g de farine
125 g de beurre
1 oeuf
1cc de sel

La veille ou le matin pour le soir: verser dans une jatte la farine, le sel, l'oeuf, le beurre coupé en petits morceaux et 5 CS d'eau. Mélanger jusqu'à obtenir une pâte homogène mais sans trop la travailler. En faire une boule, l'envelopper dans un linge humide et la placer en bas du réfrigérateur au moins 6h.

Passé ce temps, l'étaler sur une épaisseur de 2 mm et garnir un moule à tarte beurré et fariné. (vous pouvez congeler le reste de pâte). Couper la pâte qui déborde des parois du moule en faisant glisser dessus votre rouleau à pâtisserie. Piquer la pâte avec une fourchette. Placer le moule ainsi garni au moins 1h au réfrigérateur.

Préchauffer votre four à 220° pendant une vingtaine de minutes. Pendant ce temps, garnir le moule d'une feuille de papier sulfurisé, déposer dessus des haricots secs et faire ainsi cuire le fond de tarte à blanc pendant une quinzaine de minute sans coloration. Laisser refroidir.

Pour la garniture:
30g de morilles séchées
2 CS d'échalote hachée
25 g de beurre
35 cl de crème fleurette
2 CS de ciboulette hachée
2 oeufs + 2 jaunes
Noix de muscade
Sel et poivre

Réhydrater les morilles dans un bol d'eau très chaude pendant une heure. Les rincer pour éliminer toute trace de terre et les éponger avec du papier absorbant.

Préchauffer le four à 200 °. Faire fondre le beurre dans une cocotte sur feu vif, ajouter l'échalote et la faire légèrement blondir. Ajouter les morilles, bien les tourner dans le beurre et laisser l'eau s'évaporer. Ajouter 8 CS de crème fleurette, sel et poivre. Laisser cuire à petits bouillons pendant 4 à 5 minutes, puis réserver.

Dans une jatte, battre les oeufs entiers et les jaunes. Ajouter 25 cl de crème liquide, la ciboulette hachée, une râpée de noix de muscade, du sel et de poivre.
Disposer les morilles à la crème sur le fond de pâte cuit à blanc et refroidi. Verser dessus l'appareil oeufs - crème. Enfourner pour une trentaine de minutes.

Déguster chaud!

Régalez-vous! A très vite!

lundi 27 février 2012

Oeufs cocotte aux cèpes et au Livarot pour un brunch "made in Normandie"


Une petite zone de turbulences m'a tenue (trop) longtemps loin de ces pages mais me voici de retour aux commandes et très heureuse de vous retrouver.

Au gré d'un petit séjour en Normandie et dans la perspective de retrouvailles parisiennes très attendues avec mon amie Hélène (de Cannes!), j'ai imaginé un brunch "made in Normandie" autour de produits ou de recettes traditionnelles de cette région.

Au menu :

Côté salé, de délicieuses rillettes de maquereaux au cidre (recette trouvée ici) accompagnées d'une galette au Pont l'évêque et aux graines de carvi (ici).

Des oeufs cocotte au livarot et aux cèpes, recette maison en fin de billet.

Une belle quiche aux morilles crémeuse à souhait et une tarte fine aux pommes et au camembert qui a fait l'unanimité auprès des convives (recettes à venir sur le blog).

Une salade de pommes de terre rattes et de pommes fruit au hareng fumé, agrémentée d'oignon rouge et de persil frais.

Enfin, un pavé d'auge fait à point, farci la veille d'un hachis de raisins blonds, de noix et de pignons.

Côté sucré, des recettes traditionnelles normandes comme la Falue (une brioche normande), la teurgole (un riz au lait et aux épices cuit au four doux pendant au moins 4 heures), les becs de Flers (des chaussons aux pommes et à la rhubarbe), des madeleines et un superbe cake aux poires, chocolat et noisettes (recette à venir).

Mais commençons aujourd'hui par la recette des oeufs cocotte aux cèpes et au livarot. Je crois pouvoir dire qu'ils ont fait le bonheur de toute la tablée.
Pour 8 gourmands:
8 oeufs extra-frais
30 grammes de cèpes déshydratés
1 échalote
2 CS de persil plat haché
1/2 livarot sans la croûte
30 cl de crème liquide
Une noix de beurre, un trait d'huile d'olive
Sel et poivre
Facultatif (mais qui fait vraiment la différence): de la poudre de cèpes séchés (je prends la Plantin chez G. Detou).

Réhydrater les cèpes dans de l'eau très chaude pendant au moins une heure. Puis les rincer pour éliminer les traces éventuelles de terre et les sécher sur du papier absobant. Les faire revenir dans une noix de beurre et un trait d'huile d'olive avec l'échalote ciselée. En fin de cuisson, saupoudrer de persil.

Disposer la fricassée de cèpes au fond des ramequins. Poser dessus des lichettes de Livarot, puis casser un oeuf dans chaque ramequin.

Battre la crème liquide avec du sel et du poivre et si vous en avez, une demi-cuillière à café de poudre de cèpes séchés. Répartir la crème dans les ramequins.

Disposer dans un bain-marie et placer au four préchauffé à 180 ° 8 minutes environ (ajustez le temps de cuisson en fonction de votre four).

Régalez-vous! A très vite!

samedi 7 janvier 2012

Croquer New-York!



Ce n'est pas une recette, mais plutôt une idée.


J'ai réalisé ces sablés à l'occasion d'une soirée sur le thème "New-York" il y a quelques semaines. Je suis partie des célèbres tee-shirts "I love NY" que tout le monde ou presque rapporte d'un séjour dans la grosse pomme.


Le plus compliqué a été de trouver l'emporte pièce qui allait bien. J'ai trouvé mon bonheur ici.





Ensuite rien de plus simple: faire sa recette de pâte à sablés préférée, la laisser au frais quelques heures puis l'étaler, découper les petits sablés et les faire cuire.


Une fois bien refroidis, les glacer avec un blanc d'oeuf mélangé à du sucre glace (ajouter progressivement le sucre glace, jusqu'à obtenir un glaçage bien blanc et onctueux).


Il n'y a plus qu'à décorer en utilisant par exemple des tubes de décor gel Wilton trouvés chez Mora.



Évidemment, l'idée peut se décliner à l'infini en fonction du message que vous voulez faire passer ("I love Marcel", "I hate le foot", "I'm a cook godness", etc.)

Régalez-vous! A très vite!

dimanche 1 janvier 2012

Bonne année 2012 !


Une très belle année 2012 à chacun d'entre vous, douce, gaie et gourmande!

Merci de vos visites toujours plus nombreuses, des adorables messages que vous m'adressez, cela me donne encore plus d'enthousiasme pour débuter cette troisième année de blog!

Et commençons l'année, comme le veut la tradition, par une petite rétrospective de recettes cuvée 2011, à découvrir ou redécouvrir !

Souvenez-vous...

En février, de terribles cupcakes chocolat Oréo, pour fondre de plaisir!


En avril, une ode au printemps avec ces petites charlottes d'asperges au fromage frais.


En mai, les premiers fruits rouges se parfument d'Antésite! Une révélation!


En mai encore, Eric Sapet s'invite dans ma cuisine avec d'exquises petites pommes de terre à la crème de fenouil.

En juin, cette daurade parfumée au zaatar et sa purée de pois chiche souhaitent la bienvenue à l'été


En juin toujours, une trilogie de tapas chics, dont cette délicieuse polenta à la tapenade, effeuillé de cabillaud et chorizo.

Les derniers mois de l'année font la part belle aux petites bouchées délicates, comme cette raviole de radis noir au saumon fumé.

Et l'on termine 2011 en beauté avec un foie gras aux notes asiatiques.

Régalez-vous! A très vite!